Une fois les environs bien inspectés, les P. dives doivent choisir un emplacement pour le nid.
Cette espèce a la particularité d'utiliser le fil de soie produit par ses larves pour tisser leur nid, en y mélangeant divers matériaux qu'elle va récolter dans leur environement.
Après cette opération, les larves meurent et sont évacuées avec les déchets.
D'après ce que j'avais pu lire, les P. dives n'aiment pas que leur nid soient humide.
J'ai donc, d'un côté du nid, mis les plantes et le système d'humidification et de l'autre le nid en mortier sans aucune source d'humidité.
J'ai aussi ajouté un petit tapis chauffant sur la vitre du nid pour qu'elle y trouvent la chaleur qui leur plait.
Normalement, elles auraient donc du s'installer au sec et au chaud...
Et bien non, la nature imprévisible s'est rappellée à mon bon souvenir!
Elles ont choisi l'endroit le plus humide (entre la jardinière et la mare de sphaigne) et moyennement chauffé.
J'ai donc écarté provisoirement les deux bacs pour les inciter à partir de là, ce qui fut l'occasion de prendre une photo:
On voit clairement sur la photo que l'humidité est importante et pourtant, elles déménagent leurs larves vers cet endroit.
J'ai du les arroser copieusement et sans ménagement pour les forcer à aller voir ailleurs. elles n'ont pas eu l'air de réagir à cette opération et j'ai donc retiré le bac de sphaigne en attendant qu'elles s'installent dans leur nid.
Elles ont finalement été s'installer dans le nid prévu à cet effet... Ouf!
Bon la question est: Comment se fait-il qu'elles n'aient pas choisi l'endroit le plus propice pour faire leur nid?
Bien que je ne puisse pas apporter de réponse précise et certaine, j'ai quand même un avis (non mais!).
La partie humide est plus proche de l'endroit où j'ai posé leur ancien nid que la partie sèche.
Logiquement, il y a donc plus d'ouvrières qui ont pu aller visiter ce coin...
Et pendant ce temps, moins d'ouvrières ont eu le temps d'aller visiter le nid sec et d'en avertir leur congénères...
L'installation s'est donc faite plus rapidement du côté le plus fréquenté.
Durant l'installation dans la partie humide, l'installation dans la partie sèche avait aussi commencé, rien ne dit qu'au final les ouvrières de la partie humide n'auraient pas déménagé de nouveau vers la partie sèche... J'ai préféré sévir pour être sûr que tout ce passe comme je l'avais prévu (anthropocentrisme primaire...)
La suite au prochain épisode...
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